Les anciens chefs de chœur

Ludovic Sardain

(2015-2023)

Originaire de l’île d’Oléron, Ludovic SARDAIN a découvert la musique par le piano dès l’âge de quatre ans.
Après des études d’instrument et de musique de chambre à La Rochelle, Tours, et Bordeaux, il s’oriente très tôt vers l’enseignement.

Son attrait pour la recherche pédagogique l’amène à explorer les « méthodes actives » et plus particulièrement la rythmique Dalcroze, qu’il étudie au sein de l’institut Jaques-Dalcroze de Genève.

C’est aussi le goût pour la pédagogie qui l’a guidé vers la phénoménologie musicale, en premier lieu à travers les écrits d’Ernest Ansermet, puis auprès du chef d’orchestre allemand Konrad von Abel, disciple de Sergiu Celibidache.

Passionné par la musique d’ensemble, Ludovic SARDAIN a étudié la direction d’orchestre et de chœur dès l’adolescence auprès d’Yves Cohen, puis lors de stages avec Philippe Caillard, Neil Thomson, ou encore Konrad von Abel.
C’est auprès de ce dernier qu’il est parti étudier à Munich en 2009, tout en l’assistant dans son travail avec le Monteverdi Chor de Munich.

Sa carrière de chef l’a amené à diriger aussi bien des ensembles vocaux que des grands chœurs (notamment en assistant Michel Piquemal au Grand Chœur de L’Abbaye aux Dames de Saintes), mais aussi des ensembles de cuivres, des orchestres d’harmonie, et des orchestres symphoniques.

Son approche de la musique se base sur l’écoute libre et sur la compréhension des forces en jeu dans le vécu de la musique. À la recherche d’un discours musical qui soit aussi lisible que possible pour l’auditeur, il ajuste les paramètres sonores, pour que les relations entre les notes soient mises en valeur.

Pianiste accompli, il se produit principalement avec sa partenaire de musique de chambre, la violoniste Sophie Barthélemy, et accompagne régulièrement au piano des chanteurs solistes et des chœurs.

Titulaire du diplôme d’état de formation musicale, Ludovic SARDAIN est aujourd’hui professeur de formation musicale danseurs au conservatoire de Bourg-la-Reine, chef de chœur au conservatoire de Verrières-le-Buisson, et professeur de formation musicale pour la New-York University à Paris.

Adam Vidović

(2007-2014)

Adam Vidović, de nationalité britannique, étudie le piano, le chant, le basson et l’orgue.
Il obtient une licence en langues étrangères à l’université de Manchester.
En France, il obtient un Premier prix d’orgue au Conservatoire national de région de Paris avant de se perfectionner pendant deux années avec Louis Robillard au Conservatoire national de région de Lyon.

Il est titulaire des orgues Cavaillé-Coll / Mutin de l’Église luthérienne de la Rédemption, Paris 9e.

Il chante avec plusieurs chœurs prestigieux et obtient le Diplôme d’études musicales en direction d’ensembles vocaux à l’École nationale de musique de Créteil (Ariel Alonso). Il étudie la direction d’orchestre avec Jean-Sébastien Béreau au Conservatoire de Lille.

Il enseigne le chant choral à Sciences-Po (Paris) ainsi qu’au Conservatoire Nadia et Lili Boulanger, Paris 9e, où il co-dirige le chœur Nadia Boulanger.
Adam Vidović est directeur musical et chef de chœur du Chœur de Meudon et du Chœur du campus d’Orsay.

En 2008, il remporte une médaille d’argent avec l’Ensemble vocal de Neuilly au 18e Festival international de musique de l’Avent et de Noël à Prague et obtient un prix spécial du jury pour « une direction de chœur inspirée ». En 2010, il est invité à diriger aux Choralies à Vaison-la-Romaine (A Chœur Joie).

Sa polyvalence et sa curiosité le conduisent à diriger aussi bien des formations de chambre que de grands ensembles, à collaborer avec la danse contemporaine, à intervenir dans le milieu de l’entreprise, ou à conduire la musique pour des défilés de mode.

En 2011 il crée un évènement en dirigeant le Chœur du campus d’Orsay dans la création française de la Messe de Křečovice de Josef Suk dans sa version de 1932.
Adam Vidovic a dirigé l’Ensemble Vocal de Neuilly de septembre 2007 à décembre 2014.
www.facebook.com/adamvidovic.musique

Jérôme Polack

(2006-2007)

Après des études musicales au sein des conservatoires de Paris, Jérôme Polack obtient ses diplômes supérieurs (DEM) d’orgue, piano et musique de chambre. Il est également titulaire d’une licence de Musicologie obtenue à l’université Paris IV – La Sorbonne.

Il obtient en juin 2007 le DEM de direction de choeur, mention très bien à l’unanimité, dans la classe d’Ariel Alonso à l’ENM de Créteil. Il suit par ailleurs des master classes avec Roland Hayrabédian et Lionel Sow.

Sa formation vocale débute très tôt au sein des Petits Chanteurs de Saint-Louis et se poursuit dans le choeur de Chambre Mélanges ainsi qu’au conservatoire du 7ème arrondissement de Paris dans la classe de Caroline Pelon.

Son goût pour l’improvisation et l’écriture l’amène aussi à composer des oeuvres surtout vocales (de la mélodie aux pièces chorales accompagnées ou a cappella) et à réaliser des arrangements instrumentaux.

Jérôme Polack a été le pianiste accompagnateur et assistant des Petits Chanteurs de Saint-Louis. Avec ce groupe, il s’est produit dans le monde entier.

Mathilde Bobot

(2001 à 2006)

Mathilde Bobot se forme au sein de la maîtrise de Radio-France, ainsi qu’au CNR de Versailles où elle étudie le piano.

Parallèlement à un cursus universitaire en musicologie, elle étudie le chant auprès de Dominique Moaty puis de Caroline Pelon, et la direction de choeur au CNR d’Aubervilliers-La Courneuve.
Elle obtient son DEM ainsi que son DE dans cette discipline.

Particulièrement formée à la musique contemporaine, notamment au sein du choeur de chambre Les Cris de Paris dirigé par Geoffroy Jourdain, elle se dirige ensuite vers la musique ancienne dont elle étudie la stylistique auprès de Julie Hassler. Elle intègre l’ensemble Pygmalion (direction Raphaël Pichon) à sa création en 2005.

Mathilde Bobot débute la scène en janvier 2006 en interprétant le rôle de la deuxième sorcière dans Didon et Enée de Purcell à l’opéra de Rennes, dans une mise en scène de Benjamin Lazar. Prochainement, elle chantera dans les choeurs de Cadmus et Hermione de Lully sous la direction de Vincent Dumestre.

Passionnée de pédagogie, elle enseigne la formation musicale à la Maîtrise de Radio-France depuis septembre 1999.

Elle dirige l’Ensemble Vocal de Neuilly pendant cinq ans, entre septembre 2001 et juin 2006.

Pascale Jeandroz

(1993 à 2001)

Après des études de piano et de violon au conservatoire de Grenoble, puis d’écriture au conservatoire national supérieur de musique de Paris où elle obtient quatre premiers prix (harmonie, contrepoint, fugue et analyse), Pascale Jeandroz s’oriente vers la direction d’orchestre et de choeur. Elle est lauréate du 13e concours international de direction d’orchestre de Lugano et titulaire du diplôme de direction d’orchestre de l’école normale supérieure de musique de Paris.

Elle a effectué de nombreuses tournées avec l’orchestre Krakowiak avant de diriger la saison musicale de l’orchestre Vivaldi de Senlis. En 1996, elle est nommée directrice musicale du studio Opéra à Paris. En juin 2000, elle organise, au sein de l’association « Musiques 2000 », une tournée en Turquie autour d’oeuvres de musique sacrée pour choeur, solistes et orchestre.

En 2002, elle prend la direction du choeur de l’armée française. Avec ce choeur d’hommes professionnel, elle collabore avec les plus grands chefs et orchestres: Christoph Eschenbach (orchestre de Paris), Pierre Boulez (orchestre du CNSM), Peter Bötvös (Ensemble InterContemporain), Edmon Colomer (orchestre de Picardie), et se produit dans toute la France (Opéra du Rhin, Opéra d’Angers, Corum de Montpellier, cathédrale de Paris, Unesco, grand amphithéâtre de la Sorbonne,…).

Depuis 2007, elle est chef adjointe à l’orchestre des gardiens de la paix de Paris. Avec cet orchestre d’harmonie professionnel, elle se produit en concert.

Didier Bouture

(1987 à 1993)

C’est par le chant que Didier Bouture aborde la musique, en intégrant un choeur d’enfants à l’âge de dix ans. Il étudie ensuite la direction d’orchestre avec Pierre Dervaux à l’Ecole normale de musique de Paris. Pour la direction chorale, il suit l’enseignement d’Eric Ericson, Stéphane Caillat, Edward Higginbottom et sir David Willcocks.

Depuis, Didier Bouture a su développer un parcours artistique diversifié grâce à un équilibre toujours renouvelé entre la direction d’orchestre et la direction de choeur, les réalisations avec des professionnels et des amateurs, les activités de concertiste et de pédagogue.

Dès 1981, Didier Bouture crée l’Ensemble orchestral Harmonia Nova, avec lequel il réalise de nombreux concerts et enregistrements. A la tête de cet ensemble, Didier Bouture dirige des créations, des spectacles lyriques, des projets avec le milieu scolaire et de nombreuses réalisations chorales.

Parallèlement, Didier Bouture est nommé Chef de choeur de la maîtrise Les Petits Chanteurs de Paris. Il dirige ensuite l’Ensemble vocal de Neuilly et, depuis 1995, le Choeur de chambre de Paris.

En tant que chanteur, Didier Bouture participe régulièrement aux activités du Concert spirituel, ensemble baroque dirigé par Hervé Niquet, avec lequel il réalise de nombreux concerts et enregistrements.

Son intérêt pour la pédagogie l’a conduit à exercer la fonction de Directeur artistique du Centre d’art polyphonique d’Ile-de-France de 1999 à 2001 et à participer, avec des enseignants, à l’élaboration d’un outil national dans le cadre de la « mission pour les enseignements artistiques et l’action culturelle ».

François-Marc Roger

( 1982 à 1986)

Né en 1949, François-Marc Roger suit les cours de Roger Bourdin (flûte traversière) au Conservatoire National de Région de Versailles, menant en parallèle des études de chant. Il travaille la direction chorale avec sa mère, puis avec Stéphane Caillat. En 1978, il fonde le Quatuor Vocal François-Marc Roger, reconnu à l’époque comme l’un des meilleurs, et avec lequel il grave un premier disque consacré à Clément Jannequin. Il devient directeur du Nouvel Ensemble Polyphonique de Paris et de l’Ensemble Vocal de Neuilly, puis prend la succession de sa mère à la tête de l’Association Chorale Saint-Yves et de l’Ensemble Polyphonique de Versailles en 1986. Soucieux d’ouvrir l’éventail du répertoire, François-Marc Roger crée l’Ensemble François-Marc Roger en 1989.

François-Marc Roger est décédé en 2006.

Benoît Sallé

(1978 à 1982)

Benoît Sallé a commencé le chant choral avec les Petits Chanteurs de St-Louis. Très vite, il travaille la direction de choeur avec, en particulier, Jean Bridier et Philippe Caillard.

Il prend en 1978 la suite de Vincent Berthier de Lioncourt à l’Ensemble Vocal de Neuilly. Il aura à coeur de choisir des programmes variés allant de la messe en Ut de Dvorak au concert contemporain (Terre des Hommes de Yanko Nilovic).

En 1982, il fonde son propre choeur: « Ensemble Vocal Benoît Sallé » afin d’y développer au mieux la voix de ses chanteurs. Il part à Draguignan et c’est à Lorgues qu’il ne cesse pendant 20 ans de développer sa passion pour la direction et le chant choral. Il fonde différents choeurs dont « l’Ensemble vocal de Lorgues » qu’il dirige jusqu’en mai 2007.

Il a travaillé, entre autre, avec l’orchestre « la Camerata de St-Pétersbourg », l’orchestre « Symphonica Europea Mediterranea » de Christian Florea, l’orchestre « Musica Antica » de Provence avec Flavio Losco, Franck Royon-le-Méé crée pour lui l’Oratorio pour Orgue en 1991.Ses talents artistiques l’ont également amené à la sculpture, la peinture, et la poésie.

Benoît Sallé est décédé en 2007.

Vincent Berthier de Lioncourt

(1969 à 1976)

Vincent Berthier de Lioncourt est issu d’une famille de musiciens. Ses quatre grands-parents furent élèves de Vincent d’Indy, son arrière grand-oncle, à la Schola Cantorum de Paris. Son père et ses deux grands-pères furent des compositeurs reconnus et joués en France et à l’étranger.

Parallèlement à ses études universitaires, Vincent Berthier de Lioncourt a reçu un enseignement d’harmonie, piano, orgue, et direction chorale, à l’école César Franck et au Département de la musique de l’Université Paris VIII. Il a été organiste titulaire de l’église Saint-Jean-Baptiste de Neuilly de 1968 à 1976.
Il a dirigé l’Ensemble Vocal de Neuilly de 1969 à 1976, et fondé son propre ensemble vocal La Capella Peregrina qui, de 1973 à 1996, s’est réuni chaque année pour des sessions estivales dans différentes régions françaises.

Vincent Berthier de Lioncourt, diplômé d’études supérieures en droit public, est depuis 1973 conseiller pour la musique au ministère de la Culture. Délégué régional à la musique de l’Ile-de-France de 1975 à 1988, il a suscité la création de plusieurs institutions musicales: l’ARIAM Ile-de-France, les ADIAM de l’Essonne, du Val d’Oise, des Hauts-de-Seine, du Val-de-Marne et de Seine-et-Marne, le Festival d’Ile-de-France, le Festival d’Etampes, le Centre d’Art Polyphonique de Paris-Ile-de-France, l’Institut de Musique et Danse Anciennes, l’Action lyrique Ile-de-France devenue Ile-de-France Opéra Ballet…

En 1987, il crée avec l’écrivain Philippe Beaussant, le Centre de Musique Baroque de Versailles qu’il dirige de 1987 à 2005. Cette institution s’est vue confier une mission nationale de redécouverte et de valorisation du patrimoine musical français des XVIIème et XVIIIème siècles, par des actions de recherche, d’édition, de formation et de productions musicales, notamment dans le cadre de sa saison de concerts baroques au Château de Versailles avec les meilleures formations françaises et étrangères spécialistes de ce répertoire.

Revenu dans l’administration du ministère de la Culture en 2005, il est actuellement conseiller pour la musique et la danse à la Direction régionale des affaires culturelles de Bourgogne.

Francis Moureu de Montaugé©

(1966 à 1969)

Francis Moureu de Montaugé avait 22 ans quand il a succédé à Majo Damelet en 1966 à la direction de la Chorale Alleluia ma joie qui était alors une chorale de jeunes (14-20 ans). Il était entré depuis peu dans le chant choral dans le cadre de la Manécanterie des Petits Chanteurs de Saint-Ferdinand des Ternes. A l’époque, les activités de la Chorale Alleluia se partageaient entre des animations de messes et de concerts. Des voyages ont été organisés en Bourgogne et dans le Morvan, notamment à Vézelay (1967) et Bruges (1968). Des contacts pris avec la paroisse de l’église réformée du Boulevard d’Inkermann à l’occasion de la semaine de l’Unité débouchaient sur la présentation, avec la chorale protestante, de la cantate Actus Tragicus BW 107 de J.S. Bach en 1967.

L’année suivante, avec un groupement de chorales encore plus étendu, la Chorale Alleluia chantait le Te Deum de M.A.Charpentier sous la direction d’Yves Ramette, maître de chapelle à Saint-Ferdinand des Ternes.

Francis Moureu de Montaugé transmit en 1969 à Vincent Berthier de Lioncourt, le flambeau de la direction de la Chorale Alleluia, devenue en 1970 « Ensemble Vocal de Neuilly ».

Il fut le dernier maître de choeur de ce groupe qui soit un non-professionnel de la musique.

Après des études de droit privé, il entrait à l’Ecole Nationale de la Magistrature en 1969. Au cours de son stage en juridiction, il créait la Chanterie A Coeur Joie de Boulogne-sur-mer. Installé juge d’instruction à Saverne (Bas-Rhin) en janvier 1973, il constituait, au mois de septembre suivant, la manécanterie des Petits Chanteurs de Saverne qui compte actuellement une quarantaine de garçons et voix d’hommes et qui fêtera son 35ème anniversiare à l’automne 2008.

Marié en 1975 avec Marie Beck, alors étudiante en musicologie, qu’il a connue à l’Ensemble Vocal Universitaire de Strasbourg, il a cinq enfants. Professionnellement, Francis Moureu de Montaugé termine sa carrière comme président de chambre-doyen à la Cour d’appel de Nancy.

Philippe Saint Raymond

(1964 à 1965)

Philippe Saint Raymond, choriste depuis 1959 dans cet ensemble, prend la direction de la Chorale Alleluia pendant la maladie de Majo Damelet, période de transition puisque son parcours professionnel l’oblige à partir à Lens pour un stage professionnel. Polytechnicien et Ingénieur du Corps des Mines, il est muté et cède sa place à Francis Moureu de Montaugé.

Après avoir chanté sous la direction de Majo Damelet, Francis Moureu de Montaugé puis Vincent Berthier de Lioncourt, Philippe Saint Raymond crée son propre ensemble près de Toulouse : Ensemble Vocal de Pibrac.

Muté de nouveau, il a toujours continué à chanter à la Schola Cantorum de Nantes, au choeur de l’Opéra de Metz, au choeur de l’Orchestre de Paris, à l’Ensemble Vocal de St-Etienne, au choeur d’Oratorio de Paris, et actuellement au choeur du campus d’Orsay.

Création de la Chorale Alleluia par Majo Damelet

(1947 à 1964)

Majo Damelet n’était pas une professionnelle de la musique, mais avait conçu sa chorale comme une oeuvre attachée à la Paroisse Saint-Jean- Baptiste de Neuilly.

Elle aimait dire qu’elle avait créé la première oeuvre mixte du diocèse de Paris.

Cete origine confessionnelle n’empêchait pas la chorale d’avoir un répertoire aussi profane que sacré, mais à l’époque une prière était récitée à chaque répétition.
La chorale était peu intégrée à la liturgie paroissiale, même si un petit groupe qui en était issu chantait certaines messes. Elle se produisait surtout dans des petits concerts, qui avaient lieu généralement à la salle Saint-Pierre.

Malade en 1964, elle cède la direction à un de ses choristes et décède en 1965.

Assistants ayant contribué au développement de l’EVN

François Cayla

(1972-1976)

En 1972, François Cayla intègre l’Ensemble Vocal de Neuilly, tout en suivant avec Vincent Berthier de Lioncourt les cours de direction de choeur dispensés par Philippe Caillard (Université de Vincennes).

Sa contribution à l’EVN s’est faite avec Vincent Berthier de Lioncourt pendant sa période de direction, Jean Bridier, Bernard Lablaude et Benoît Sallé.

Deux de ses créations ont été réalisées pendant cette période. La première étant une composition spécialement écrite à l’issue de la restauration de l’orgue de Saint-Jean-Baptiste, nécessitant l’utilisation des grandes orgues et de l’orgue de choeur, avec bien entendu, les voix de l’EVN (aux orgues: Vincent Berthier de Lioncourt et François Polgar-directeur des Petits Chanteurs de Sainte-Croix de Neuilly).

En 1976, il conclut sa collaboration avec l’EVN, par un concert unique en réalisant une nouvelle composition, écrite sur des thèmes bibliques (Ezechiel). Le dispositif était tout à fait exceptionnel puisqu’il a demandé : 4 voix solistes, 3 choeurs de 20 chanteurs, 4 percussionnistes, 1 pianiste, 1 récitant et de nombreux instruments à percussion, y compris un célesta.

Depuis 25 ans, François Cayla intervient comme contrebassiste ou pianiste dans le cadre de productions de toute nature. Il a aussi l’occasion d’accompagner des artistes lyriques. En musique baroque il travaille avec l’équipe de J.L.Charbonnier. Il réalise aussi des compositions à la demande, et de nombreuses orchestrations, réductions et transcriptions.

Jean Bridier

Jean Bridier, ingénieur de profession, a été l’assistant musical de Vincent Berthier de Lioncourt pour la réalisation d’oratorios mis en scène par Pierre Provoyeur : Judith de M.A.Charpentier et l’Anima il corpo de Cavalieri à Ferrières en Gâtinais, puis dans le festival du pays de Bray.

Il se consacre depuis de nombreuses années à la pratique du chant choral. Il a étudié la direction de choeur avec Stéphane Caillat et Philippe Caillard dont il devient le successeur de son ensemble. En tant que pédagogue reconnu, il a animé de nombreux stages de formation de chefs de choeur organisés par les fédérations A Coeur Joie et la FNAMU et de nombreux ateliers « chorals » mis en place par les déléguations départementales à la musique en Ile-de-France.

De 1968 à 1975, il dirige « La Maîtrise Nationale d’Enfants », avec laquelle il donne en France et à l’étranger de nombreux concertsnotamment sous la direction de Léonard Bernstein. Ainsi il forme de nombreux enfants à la musique. En 1977, il fonde « l’Ensemble Vocal Jean Bridier » . Cet ensemble se consacreaux grandes oeuvres avec orchestre.

En 2005, il a préparé les choeurs et solistes des Tréteaux Lyriques pour Orphée aux enfers de J.Offenbach. Cette opérette a été donnée en version scénique au théâtre du Trianon à Paris. En 2007, il poursuit cette aventure « Offenbach » avec cette même troupe qui donnera La Belle Hélène mise en scène par J.P.Bouron.

Ensemble Vocal de Neuilly

Une des plus anciennes formations chorales des Hauts-de-Seine
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